Éditorial: Entre neige et canicule
Prévention et anticipation sont les maîtres-mots et les maîtres-actions dans la lutte contre les effets néfastes des périodes difficiles de canicule et/ou de grandes vagues de froid. Lors des mois écoulés de l’année 2012, l’Algérie a connu les deux expériences, glaciales et torrides. La neige débordante, en février, et les pics de chaleur en août.
Les bulletins spéciaux de l’Office national de météorologie n’ont pas manqué d’être confortés par les avis des vieilles personnes affirmant que de telles périodes hivernales et estivales à l’extrême se sont faites très rares, voire jamais vécues lors des dernières décennies.
Doit-on conclure que le climat ira en s’exacerbant ? Cela est d’autant plus plausible que les scientifiques s’accordent à dire, à travers le monde, que la climatologie prend des allures de plus en plus affolantes pour les thermomètres, positivement ou négativement par rapport au degré zéro de la température, en Celsius ou en Fahrenheit.
Les répercussions de tels changements climatiques sont aussi diverses que nombreuses. A titre illustratif, l’épisode des délestages et des fréquentes coupures d’électricité restent encore vivaces et les pertes qui s’en suivirent sont marquantes, y compris auprès du secteur des assurances.
Que cela soit sur la production des entreprises et des commerçants ou alors sur la consommation des citoyens, les pertes subies, notamment en matière de matériels électroménagers et des produits qui y sont liés, sont lourdes à porter, dès que la trace d’une assurance n’est pas visible en accompagnement pour le dédommagement de toute perte du genre. Aussi, les feux de forêts ont marqué les esprits avec leur lot de drames à travers le pays.
En appoint à des dispositifs préventifs et de gestion de ce genre de situations extrêmes et des plans ORSEC qui les accompagnent, les sociétés d’assurance présentes sur le marché algérien pourraient bien ancrer davantage leurs produits dans des créneaux comme la complémentaire « santé » ; « habitation » ; « assurance Cat-Nat », et autres ; qui pourraient ainsi être envisagés avec un enrobage accessible au potentiel assurable ici en Algérie.
Parallèlement aux innovations en produits d’assurance, l‘apport des sociétés d‘assurance en matière de campagnes citoyennes de sensibilisation à travers la vulgarisation et d’informations basiques soutiendrait les efforts du service public (secteurs de la Santé, de la Solidarité nationale, de la Protection civile, etc.), surtout en direction des personnes âgées, sur lesquelles reposent beaucoup de produits d’assurance, et les enfants, cette frange de la population du potentiel des assurables, à qui nous devrions inculquer cette culture d’assurance.
Abdelhakim BENBOUABDELLAH
Please wait while flipbook is loading. For more related info, FAQs and issues please refer to DearFlip WordPress Flipbook Plugin Help documentation.