Editorial : Votre « Revue de l’ASSURANCE »

Par Abdelhakim Benbouabdellah*

Le secteur de l’assurance et de la réassurance se dote, enfin, d’un périodique à la hauteur et de la place stratégiques qu’occupent les assurances, dans la sphère économique nationale. La publication, qui se veut un maillon fort dans le processus de développement et de modernisation du secteur en Algérie, vient enrichir une scène, jusque-là, peu prolifique.   

En effet, l’édition et la publication de revues spécialisées, dans le domaine, hormis quelques bulletins institutionnels, ou ceux, appartenant à des sociétés exerçant sur le marché, sont restées en deçà du rôle qu’ils peuvent jouer, tant sur le plan quantitatif, que sur le plan qualitatif. 

C’est le cas du Bulletin des assurances », publié trimestriellement (du moins depuis deux ans), édité par le Conseil National des Assurances, mais dont la portée demeure réduite (1.500  exemplaires), en dépit du fait qu’il soit également mis en ligne à travers le portail web www.cna.dz. En ce qui nous concerne, seuls les efforts d’ASSURAL (le portail Internet susmentionné), conjugués à ceux des sociétés déjà existantes sur la toile, et de leur association (UAR), tentent, un tant soit peu, d’être la vitrine d’un secteur qui, très certainement, peut faire beaucoup mieux.

Inscrite dans le cadre du Plan, à moyen terme (2011-2013), du Conseil National des Assurances (CNA), la revue, que vous tenez entre vos mains, compte, de par sa parution, jouer le rôle de locomotive dans ce domaine, car, il est tout à fait clair, qu’avec le temps, nous assisterons à la naissance de nouveaux titre sectoriels (revues d’entreprises/sociétés, notamment).

Le choix de l’appellation «Revue de l’ASSURANCE » n’est pas fortuit. De par son contenu, notre ambition est de faire un passage en revue de l’existant et des réalités du marché. L’assurance, en majuscule, se veut concentré du secteur des assurances, avec ses volets assurance et réassurance. Il est évident que cela n’enfermera guère la revue, strictement dans les assurances directes, puisque le travail journalistique et rédactionnel traitera de tous les sujets qui s’y rapportent, directement ou indirectement : courtage, bancassurance, assurance en ligne, marketing et communication, etc.

Néanmoins, le lancement d’une nouvelle publication sectorielle constitue, en lui-même, une satisfaction sur laquelle il ne faudra point s’appesantir. Le satisfecit est à rechercher ailleurs, à savoir : là où l’attente citoyenne est concentrée, ou comment faire percevoir les assurances de meilleure manière, par le grand public. Cela nécessite des efforts colossaux à fournir par l’ensemble des acteurs du secteur, en particulier, et par la sphère sectorielle et médiatique, en général. C’est par ce canal, entre autres voies  fondamentales, que sera consolidé l’ancrage espéré de la culture de l’assurance, dans note pays.

Nous promettons d’essayer de répondre, à chacune des attentes de nos lecteurs, en traitant profondément des questions d’actualité, en y mettant toute notre volonté, en termes d’information  et de vulgarisation, de tout ce qui a trait aux assurances.

L’ASSURANCE est née !

Bonne lecture à toutes et à tous.

 *Secrétaire du CNA