Éditorial: Entre grippe et BRICS

Quant, ailleurs dans les marchés les plus développés des assurances, est presque chronométrée la publication du « Half year earnings » ou « Résultats semestriels » pour telle ou telle autre année, 2013 par exemple puisque nous consommons et consumons son troisième quart, nous nous posons la légitime interrogation de comment faire pour se mettre à ce niveau là.

Cela reste aussi valable pour toutes les autres périodicités : mensuelles, trimestrielles, annuelles, décennales, etc.

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. En économie, en général, et en finances dont l’assurance en particulier, cela pourrait se traduire, ainsi : la performance appartient à celui qui dispose des données les plus fiables possibles mais aussi le plus rapidement.

Le Conseil National des Assurances s’attelle, en dépit de toutes les apesanteurs et de toutes les lacunes que nous devons communément assumer -assurés, assurables et assureurs- à mener un projet de Base de données centralisée des statistiques du secteur.

Dans cet élan de renouveau sectoriel, impulsé par les réformes engagées ces dernières années, les sociétés/compagnies d’assurance et de réassurance font aussi des efforts considérables pour rendre efficaces et performants leurs systèmes d’informations respectifs et impulser davantage de célérité au processus de remontée de l’information propre à chacune d’elle.

Il s’agit, là, de pas supplémentaires que fait le secteur national des assurances pour un ancrage –aujourd’hui, si fragile- de la culture assurantielle. La vérité des chiffres est parlante. Quand se dissiperont, totalement, doutes et climat de non-confiance entre assurés et assureurs pourrait être envisagé un meilleur positionnement du marché des assurances dans la machine économique nationale.

Et pour que cette dernière ne soit plus grippée, nécessité est impérative pour notre pays de se propulser à d’autres niveaux de développement, à celui des BRICS par exemple, et, pourquoi pas, bien plus, en atteignant le niveau des pays les plus avancés et les plus modernes.

Un pays où tout un chacun sera assuré d’être un maillon, parmi plus de quarante millions d’autres, d’une chaine et d’une échelle des valeurs qui ne mettra personne en marge.

La micro-assurance dont l’objet et de ne guère laisser sans couvertures les populations les plus fragiles (plus de deux milliards et demi de personnes peuvent être touchées par ce type d’assurance dans le monde, principalement dans les pays émergents dont l’Algérie est un principal postulant), se présente ainsi en levier de développement important pour l’assurance dite traditionnelle –qui touchera une classe moyenne dont les rangs viendraient à être renforcés par la dynamique qu’aura créée la micro-assurance-. Et ce n’est, ici, qu’un segment et une facette de ce que peuvent faire les assureurs pour innover et toujours aller de l’avant.

Abdelhakim BENBOUABDELLAH

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