Éditorial: S’adosser à son assureur

Aujourd’hui, travailler n’ est plus à sa signification connue des générations anciennes. Elle s’est démultipliée pour devenir, entre autres, innover, connecter, networker, digitaliser… et, tenez-vous bien, même «surfer» n’est pas resté à son essence aérodynamique de dompter les vagues mais bel et bien devenu faire de la recherche et adopter le savoir sur un monde, certes appelé virtuel mais, tellement incontournable dans la réalité des temps présents et futurs.

Il est vrai qu’aucun business model ne peut, de nos jours, s’élaborer et se faire en marge et en faisant fi de cette réalité. Présentement, et abstraction faite de quelques aspects, tout s’articule pratiquement sur la création et l’innovation technologiques. Et ce monde des technologies «ouvrières» a un nom dans l’univers moderne des assurances, dénommé, en œuvre commune, « Insur’Tech ». Cependant, toute technologie ne vaut rien si le volet humain n’est plus en jeu. L’ être humain reste, en effet, au centre de tous les enjeux.

C’est pourquoi le domaine des assurances compte sur l’une de ses branches les plus importantes, l’assurance-vie en l’occurrence. Chez-nous, le législateur l’a mise dans ce qui est appelé les AP (assurances de personnes).

Le développement de ce type d’assurance n’a pas encore pris son envol, bien que les prémices de ce qui est tracé -depuis la séparation entre les assurances de personnes et celles de dommages, intervenue mi-2011- sont déjà là avec, en illustration récente (concernant la première moitié de l’année 2015), un taux de progression des AP de 30,4%.

A mi-parcours de l’exercice 2015 et maintenant qu’est amorcée la dernière ligne droite pour boucler une demie-décennie de séparation des assurances de personnes avec les assurances dommages, il est important de relever que l’assurance vie en Algérie prend, comme en témoignent les taux susmentionnés, l’élan qui lui était tracé dès la dernière décade (loi 06-04 du 20 février 2006).

Parmi les forces motrices du développement des AP, espéré encore tout au long des prochaines années, l’on retrouve l’assurance «Vie et Décès». Prévoyance et retraite ne doivent plus être adossées à la double solidarité communautaire et de l’Etat mais, à l’assureur. Pour une relation durable de confiance assurés-assureurs.

Abdelhakim BENBOUABDELLAH

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