Editorial : L’ASSURANCE pour tous

Par Abdelhakim Benbouabdellah *

La « Touiza », bien de chez-nous – autrement, et ailleurs, la solidarité, quel que soit le rang social-, l’entraide, la mutualité, le mutualisme, la microassurance, l’assurance classique… sont autant de concepts qui ont un dénominateur commun : toutes et tous se dressent contre les risques et les aléas. Les besoins sont donc réels et énormes, et il y a lieu de toujours diversifier les offres et les améliorer en restant à cheval sur la nécessaire innovation dans tous ces domaines susmentionnés.

Les pouvoirs publics, conscients de toute l’importance que revêt le développement de l’assurance – et, donc, plus globalement de la croissance économique fiable -, ont procédé à une série de réformes tout au long des dernières années. C’est le cas de la filialisation qui permettra, sans l’ombre d’un doute, de booster, crescendo, les « assurances de personnes » (AP) et permettront une meilleure ventilation et qualité de service et de prestation des « assurances de dommages» (AD). Les mutuelles ne sont pas en reste puisqu’elles sont trois à activer sur le marché national, deux dans les AD et une autre dans les AP.

L’assurance ne doit laisser personne en rade ou en marge de la société et de l’économie sociale. Protection est ainsi offerte via la microassurance aux populations à faibles revenus face à certains risques. En Algérie, la société mutuelle chargée de l’assurance du secteur agricole depuis des dizaines d’années n’a pas omis par exemple les petits agriculteurs et éleveurs. De la sorte, le secteur agricole artisanal se trouve lui aussi protégé contre la multitude d’aléas qui guettent surtout les plus pauvres et les plus vulnérables parmi les agriculteurs.

Plus largement, le microcrédit représente une opportunité pour le développement de la microassurance dans notre pays, comme cela est le cas dans d’autres régions du Globe. Car, en définitive, il n’y a pas que les produits santé et de la prévoyance qui constituent cette niche favorable à l’assurance destinée aux plus vulnérables parmi les couches sociales. Du couple hybride traditions et modernismes, l’innovation aura à s’adosser, comme c’est le cas dans plusieurs pays – y compris ceux pauvres des continents africain et asiatique notamment-, sur des outils de plus en plus à la portée de tous comme c’est le cas de la téléphonie mobile et de ce qu’elle véhicule comme technologies à même de permettre une faisabilité insoupçonnée aujourd’hui mais qui s’avèrera, au fil du temps, n’être que de simples gadgets à la portée du plus grand nombre d’Etres humains. En somme, de l’assurance pour tous.

La « Touiza », bien de chez-nous – autrement, et ailleurs, la solidarité, quel que soit le rang social-, l’entraide, la mutualité, le mutualisme, la microassurance, l’assurance classique… sont autant de concepts qui ont un dénominateur commun : toutes et tous se dressent contre les risques et les aléas. Les besoins sont donc réels et énormes, et il y a lieu de toujours diversifier les offres et les améliorer en restant à cheval sur la nécessaire innovation dans tous ces domaines susmentionnés.

Les pouvoirs publics, conscients de toute l’importance que revêt le développement de l’assurance – et, donc, plus globalement de la croissance économique fiable -, ont procédé à une série de réformes tout au long des dernières années. C’est le cas de la filialisation qui permettra, sans l’ombre d’un doute, de booster, crescendo, les « assurances de personnes » (AP) et permettront une meilleure ventilation et qualité de service et de prestation des « assurances de dommages» (AD). Les mutuelles ne sont pas en reste puisqu’elles sont trois à activer sur le marché national, deux dans les AD et une autre dans les AP.

L’assurance ne doit laisser personne en rade ou en marge de la société et de l’économie sociale. Protection est ainsi offerte via la microassurance aux populations à faibles revenus face à certains risques. En Algérie, la société mutuelle chargée de l’assurance du secteur agricole depuis des dizaines d’années n’a pas omis par exemple les petits agriculteurs et éleveurs. De la sorte, le secteur agricole artisanal se trouve lui aussi protégé contre la multitude d’aléas qui guettent surtout les plus pauvres et les plus vulnérables parmi les agriculteurs.

Plus largement, le microcrédit représente une opportunité pour le développement de la microassurance dans notre pays, comme cela est le cas dans d’autres régions du Globe. Car, en définitive, il n’y a pas que les produits santé et de la prévoyance qui constituent cette niche favorable à l’assurance destinée aux plus vulnérables parmi les couches sociales. Du couple hybride traditions et modernismes, l’innovation aura à s’adosser, comme c’est le cas dans plusieurs pays – y compris ceux pauvres des continents africain et asiatique notamment-, sur des outils de plus en plus à la portée de tous comme c’est le cas de la téléphonie mobile et de ce qu’elle véhicule comme technologies à même de permettre une faisabilité insoupçonnée aujourd’hui mais qui s’avèrera, au fil du temps, n’être que de simples gadgets à la portée du plus grand nombre d’Etres humains. En somme, de l’assurance pour tous.

*Secrétaire du CNA

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