Editorial : Expertise d’assurance : au coeur du métier

Par Abdelhakim Benbouabdellah*

De tout temps, à travers le monde, la relation entre l’assuré et son assureur a été fluctuante. En Algérie, ce couple ne déroge guère à cet état de fait. En noeud gordien, cette relation se fait et se défait au grès du degré de confiance instaurée entre les deux parties.

Pour la paire assurés-assurables, il est impératif de savoir qu’expertise rime aussi avec contre-expertise. Incontestablement, contester un rapport d’expertise prend place dans le monde de l’assurance. C’est pourquoi, l’expertise d’assurance est au coeur du métier. Elle est au centre de la maîtrise des coûts dans le domaine. C’ est elle qui cimente la relation commerciale assurantielle avec le soubassement confiance et juste estimation de dédommagement et de l’indemnisation financière. Ou non. Et, là, après l’indemnité forfaitaire, c’est souvent la discorde entre l’assuré et l’assureur d’où l’arbitrage de l’expertise avec ou sans recours à la contre-expertise. On le voit, donc, l’expertise est un élément fondamental et axial après la survenance et la déclaration d’un sinistre dans un contrat d’assurance.

La bonne image de l’assureur, c’est de répondre favorablement, rapidement et efficacement à son assuré en l’indemnisant, dans le respect des délais. En somme, fonder la relation sur la bonne foi et la confiance pour éviter le recours excessif aux tribunaux quand persiste le litige.

Dans notre pays, les spécialistes en expertise, après agrément de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), oeuvrent, au mieux, afin d’offrir -via leurs dizaines de centres et d’antennes et l’armada (trois milliers d’agréments accordés) d’experts de sociétés publiques et privés-des prestations de service de plus en plus meilleures pour leurs prestataires. C’est, du moins, l’engagement et l’aspiration des principaux acteurs sur la scène nationale de l’expertise en assurance.

De l’avis partagé par nombre d’acteurs du marché, l’expertise a besoin d’un cadre d’organisation qui puisse permettre une meilleure concertation interne aux experts. Cela permettrait de dégager les pistes à même de venir à bout, ou tout au moins d’atténuer des difficultés que rencontrent les experts dans l’accomplissement de leurs missions.

Aussi, et du coup, cela devrait permettre aux assureurs, comme aux assurés, de mieux aborder leur relation à fonder sur un capital maximum de confiance.

*Secrétaire du CNA

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