Le constat est sans détours. En dépit des efforts consentis, jusque-là, par les acteurs du marché algérien des assurances, des marges de développement demeurent à rattraper, en matière de communication, vulgarisation et prévention.
Si sur les volets vente des produits d’assurances, il est évident que la communication propre à chaque acteur est à encourager, il est tout aussi capital de privilégier la rationalité dans les comportements et les anticipations des sociétés d’assurances, ce qui ne peut être rendu performant, à ce titre, que par une vision commune pour le marché.
Le Ministre des Finances et Président du CNA a notamment recommandé une meilleure exploitation des branches (assurances des particuliers, assurances de personnes, assurances agricoles, assurance Cat-Nat…) et ne plus se contenter de l’assurance Automobile et de la Responsabilité Civile. Aussi, il a mis l’accent sur la nécessité pour le marché national des assurances de mieux communiquer.
Le CNA a relevé que l’absence de prise en charge de la fonction communication par une structuration spécialisée et, surtout, par le non recours à des actions communes du marché, risquent laisser l’activité dans un état des plus embryonnaires et ce, malgré l’inscription d’objectifs ambitieux en la matière.
La crise de confiance, avec les assurés, est à la base du problème communicationnel du marché. Toute action stratégique ne prenant pas en compte ce postulat et cette réalité peut être vouée à l’échec.
Après avoir posé le diagnostic, l’étude menée par le CNA s’est fixée des objectifs et des cibles. La finalité de l’action est sans nul doute d’atteindre les objectifs découlant de la stratégie marketing et communication, non seulement d’un acteur mais, aussi et surtout, d’un marché dans son intégralité.
2021