Éditorial: Les accidents de la route nous interpellent…

Les drames quotidiens que nous vivons sur la route nous interpellent tous en tant qu’êtres humains tant les souffrances, le gâchis et la déraison ou plutôt la bêtise sont énormes et dévastateurs.

Les conséquences en milliers de victimes et en milliards de dinars de pertes directes et indirectes que notre pays enregistre annuellement dans ce domaine interpellent, aussi, chacun de nous, individuellement comme élément actif de la société, pour stopper l’hécatombe et le gaspillage de ressources.

Comme dans ce domaine nous sommes devenus parmi les plus mauvais dans le monde, nous sommes aussi interpellés dans notre fierté nationale…

Mais… que peut-on faire, seul, face à une question aussi complexe ?  

De mon point de vue : nous pouvons tout faire, ou presque… Il suffit d’avoir la volonté d’agir.

D’abord, chaque conducteur qu’est chacun d’entre nous peut changer le mauvais côté de ses comportements et contribuer à, non seulement, réduire les accidents dont il est responsable mais aussi éviter bon nombre de ceux pour lesquels sa responsabilité n’est pas en cause. Comme point de départ, il y a deux questions : Que faisons-nous pour éviter les accidents ? Faisons-nous tout ce qui est possible de faire ?

Au-delà de la volonté individuelle, il y a la volonté collective. Là aussi, il ne tient qu’à nous de la susciter… A défaut, lorsque l’initiative est prise, la moindre des choses est de ne pas rester en marge…

Dans ce sens, l’initiative prise par M. Smail Boulbina et les associations qu’il anime, de rassembler l’ensemble des acteurs de la prévention routière pour concevoir une stratégie de lutte contre les accidents, représente une occasion à ne surtout pas rater.

Pour les assureurs, plus que tout autres acteurs, cette occasion est à saisir. Les raisons sont nombreuses, en voici quelques unes :

  • Les intérêts des assureurs sont indissociables de ceux des victimes puisque les pertes en vies humaines et les pertes financières se répercutent systématiquement en débits financiers pour les compagnies ;
  • Ce sort que partagent les compagnies avec les victimes des accidents de la route mérite d’être connu de tous d’autant qu’elles pâtissent d’une réputation qui mérite d’être redressée ;
  • Le déséquilibre de la branche automobile tant décrié à juste titre par les compagnies est dû pour beaucoup à la sinistralité élevée de la branche, sinistralité qu’il s’agit justement de juguler ;
  • La fonction d’utilité publique de la compagnie la prédestine à briguer la dimension de société – citoyenne…

Rendez-vous donc à Timimoune…

MESSAOUDI Abdelmadjid

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