Éditorial: Demain commence aujourd’hui

Au fil des années, le Conseil National des Assurances mène la concertation et réalise des études dans l’espoir de voir se développer bien des pans de ce secteur sur lequel se posent des regards parfois courroucés.

Quelques fois, en effet et sans se voiler la face, l’ire d’un citoyen assuré ou potentiellement assurable est compréhensible à plus d’un titre. Et c’est sans nul doute la raison pour laquelle des efforts continuent à être fournis par l’ensemble du secteur en vue de minimiser au mieux des dommages, dans leurs sens propre et figuré.

Dans le cheminement d’un produit d’assurance, certains paliers sont primordiaux et la qualité de service qui s’y trouve détermine, plus que tout, le degré de satisfaction de l’assuré et de l’assurable. Celui relatif au front-office s’avère être le sommet visible de l’iceberg. En effet, la force de vente et l’image d’une société d’assurance reposent essentiellement à ce niveau. Cela relève de la normalité, du fait que le point de vente du produit d’assurance soit le mieux visible par le public. Le reste s’adosse parfois sur des idées préconçues, sur des ouï-dire et/ou apriori.

Il est de plus en plus confirmé que faire sans la prospective et sans tracer des projections claires et précises, avec des objectifs préétablis, revient à quasiment ne rien faire. La stratégie, en assurance comme dans d’autres secteurs économiques, appelle de la ressource humaine qualifiée et c’est sans doute pour cela que les sociétés et les entreprises investissent davantage dans le volet axial de la formation. Et c’est dans cet esprit que la lecture du présent numéro du Bulletin aidera, comme nous le faisons toujours depuis des années, à surmonter quelques-uns des obstacles qui se dressent encore face à l’objectif majeur qu’est la satisfaction-client dans un marché, certes en constante évolution mais, qui a sensiblement besoin d’être revigoré notamment par le biais de l’innovation. C’est connu, demain commence toujours aujourd’hui…

Abdelhakim BENBOUABDELLAH