Editorial : Responsabilités

Par Abdelhakim Benbouabdellah*

Le marché national des assurances, bien que relativement résiliant face à la crise, face aux nouveaux risques, et leurs secousses et répercussions multiples, et ce, en maintenant une stagnation mais en tangente positive, a,  néanmoins, besoin ne serait-ce que d’un portillon vers des appuis capables de lui permettre un véritable développement à percevoir et apercevoir non seulement dans le chiffre d’affaires mais, aussi et surtout, par les assurés eux-mêmes.  Alors, on pourra parler de confiance mutuelle et de culture d’assurance, dans cette perspective, il a été gargarisé par nombre de concernés que l’innovation et le chemin le mieux indiqué.

Mais, qu’est-il possible d’entre voir par les acteurs du marché pour que cela puisse devenir réellement et efficacement tangible, palpable et audibles auprès des assurables ?

Il y a, d’abord, la démarche commune et l’assise même du marché. Dans ce contexte et suivant son rôle lié à la concertation, le Conseil National des Assurances (CNA) est,  avec ses partenaires du marché, parvenu à une nouvelle déclinaison des opérations d’assurance, distinguant notamment entre risques professionnels et ceux particuliers, en ce qui a trait aux assurances de dommages, ainsi qu’entre les contrats collectives et ceux individuels, s’agissant des assurances de personnes.

Il a été identifié, lors di cheminement des travaux des groups  mis en place à ce propos, des différences d’appréciation relatives aux nomenclatures des branches et garanties d’assurances, comme c’est le cas pour la responsabilité.

En sus de l’obligation d’assurance à maintenir, il est question, aussi, de trouver un équilibre en ce qui trait à la prise en charge exclusive de la RC transporteur maritime par la protection and indemnité clubes (P&I clubes). dans les assurances maritimes , avec une nouvelle codification.

Ce chantier, ouvert comme pour beaucoup d’autre sur des volets et secteurs aussi divers que variés, visent intégralement à ce que le pays soit au mieux dans les tableaux de bord internationaux en adaptant progressivement, certes, mais surement les indexations et les référence normatives à divers paliers.

A échelle macro, celui de l’IDH (indicateur de développement humain), l’Algérie n’a pas rougir. Elle y occupe, globalement, une place honorable .Sur le podium continental.

On le voit un peu partout dans le monde, au gré de la vague soulevée par la révolution numérique  – la tendance  est au concept similaire et plus clean de « digital » -, tanguent bien des domaines d’activités. Et l’assurance n’est pas en reste, ailleurs plus qu’ici a-t-on tendence à le croire mais, le fait de savoir que le taux d’utilisation de l’internet mobile en Algérie tend à être  à des niveaux universellement admis (certes, pas dans le même débit pour tous que dans les pays développés et sans encore la 5G), mais, comme pour la connexion internet et la connectivité, cela devrait arriver aussi rapidement dans notre pays. Et il faudra, pour cette conjoncture là être plus que prêts : être déjà aux aguets en se projetant sur la conjoncture qui va suivre. Tout va , déjà quasiment à la vitesse de la lumière…  

*Secrétaire du CNA