L’importance grandissante des petites et moyennes entreprises (PME) pour la croissance économique, la création d’emplois et de richesses, le développement national et local, et la cohésion sociale fait d’elles un secteur qui bénéficie d’un intérêt particulier de la part des pouvoirs publics et des différents acteurs économiques. A l’échelle mondiale, elles représentent plus de 95%[1] des entreprises et génèrent plus de la moitié des emplois et du PIB non agricole.
Le tissu économique de notre pays est constitué et dominé par cette catégorie d’entreprises, présentes dans tous les secteurs et branches d’activité ; les grandes entreprises demeurant peu nombreuses. Par leur nombre, les emplois qu’elles créent et les revenus qu’elles distribuent, les PME contribuent à améliorer la situation sociale des ménages pour devenir, en se multipliant, des facteurs de développement d’une classe moyenne dont l’enrichissement progressif en fera un facteur de développement économique et de stabilité sociale.
Le Gouvernement algérien a opté pour l’accélération du développement du secteur de la PME-PMI dans le programme quinquennal 2010-2014 en le considérant comme une de ses priorités et en se fixant comme objectif, la création de 200 000 PME durant cette période. Un ensemble de mesures ont été prises et des dispositifs créés pour faire de ce secteur, le principal moteur de la croissance économique hors hydrocarbures. Il est appelé à devenir à devenir un grand pourvoyeur de richesses et d’emplois.
Le rôle que peuvent jouer les PME est, par conséquent, décisif pour assurer une croissance continue, occuper une population active de plus en plus nombreuse, améliorer le niveau de la vie et réduire la pauvreté et favoriser le développement économique et social. Ce dernier induit l’apparition de nouveaux risques et l’évolution des anciens vers des risques plus complexes et difficiles à cerner, , obligeant l’assureur à s’adapter sans cesse, en cherchant à prendre en charge les nouveaux besoins de ses assurés.
D’un autre côté, il est constaté un déficit flagrant de la culture assurantielle parmi un grand nombre de chefs d’entreprises, où la sécurité est toujours perçue comme une exigence des assureurs et des pouvoirs publics, et la réalisation de sinistres comme un coup du sort. Un état d’esprit qui trouve ses origines dans la non maitrise des techniques de gestion des risques et une perception biaisée des avantages d’une couverture assurantielle pour la pérennité des PME et leur résilience face aux risques.
[1] L’impact de la crise mondiale sur le financement des PME et de l’entrepreneuriat et les réponses en termes d’action des pouvoirs publics -Rapport OCDE-Table Ronde de Turin- 26 & 27 Mars 2009
Le présent document a pour objectif de faire connaitre les deux acteurs de l’acte d’assurance, afin de faciliter un rapprochement entre les deux parties pour développer un partenariat utile et gagnant-gagnant pour leurs intérêts à moyen et à long termes.
08/10/2012